vendredi 21 octobre 2016

Nina Volkovitch tome 1 : La lignée de Carole Trébor, la critique

Auteur : Carole Trébor

Maison d'édition : Gulf Stream éditeur

Nombre de pages : 224 pages

Année de sortie : 2012


Résumé : Nina est envoyée à l'orphelinat de Karakievo car ses parents sont considérés comme "ennemis du peuple" et comme résistants au régime de Staline. Nina elle, ne veut que s'enfuir pour retrouver sa mère qui est emprisonnée au fin fond de la Sibérie. Mais comment réaliser cet exploit alors que l'on a quinze, mais qu'on en paraît douze? Ce que Nina ne sais pas, c'est que sa mère à pris soin de dissimuler de précieux indices qui aideront beaucoup Nina dans son évasion. Ce qu'elle ne sait pas non plus, c’est qu'elle est la descendante directe des Volkovitch, qui possèdent des pouvoirs fantastiques mais terrifiants. Elle ne sait pas non plus qu'elle est le dernier espoir des Volkovitch face à une menace plus puissante encore que Staline...

Introduction : Un roman fort en émotion en en action malgré quelques défauts...

Commentaire : Avec Nina Volkovitch, Carole Trébor nous plonge dans l'URSS de l'après guerre sous Joseph Staline. C'est un décor très dur que nous dépeint l'auteure. C'est presque irréel de vivre ainsi. Pour nous habituer à ce rugueux milieu, Carole Trébor utilise des descriptions courtes mais très fluides. Elle emploie aussi des mots d'époque comme Goulag ou M.G.B. Tous ces mots sont expliqués dans un lexique présent à la fin du livre. L'histoire débute à Moscou, mais se délocalise très vite dans l'orphelinat de Karakievo. Ce moment de l'histoire est trop lent à mon humble avis. On apprend beaucoup sur la vie "des enfants des ennemis du peuple", sur la vie à l'orphelinat qui est quasi-militaire et sur le culte que les Russes vouent au "Sauveur". On voit très bien le travail de documentation et de recueil de témoignages réaliser par l'auteure (bon vous me direz, elle est historienne donc ceci explique cela...). Nina est décrite comme une personne fragile qui est un petit peu persécutée par ses camarades, mais qui est très douée en dessin et très cultivée sur les oeuvres d'art. Mais je trouve qu'elle est quand même très courageuse pour projeter de s'enfuir d'un orphelinat situé à plus de trois cents kilomètre de Moscou tout en sachant qu'elle va être poursuivie par le Parti de Staline et par les forces armées Russe. Je trouve qu'un détail de sa personne bien précisé pendant tout le roman n'est pas assez exploité pour moi. Il s'agit de sa petite taille. Bien que répété pendant toute la durée de l'histoire, on n'a fait que remarquer ce détail de Nina, sans pour autant qu'elle en profite ou qu'elle l'utilise. Cela ne lui causera même que des ennuis. Elle exploite beaucoup le fait qu'on la prenne pour un garçon. La fin arriva finalement. Que dire à part qu'elle ne donne qu'envie
d'aller lire la suite au plus vite ! La question de ces "pouvoirs" dont il est question dans le livre n'est qu'effleurée voir même pas abordée du tout. Il faudra attendre le tome 2 pour en savoir plus.


Nina Volkovitch : La lignée est le premier tome d'une trilogie très prometteuse. Un premier opus rempli d'action, mais qui a tout de même un ou deux petits défauts. Ce n'est pas un coup de coeur donc, mais une très jolie découverte. J'ai vraiment hâte de lire Le Souffle qui est le tome 2.

Petit + : Le 12 septembre, j'étais présent au Livre Sur La Place de Nancy. J'ai ainsi pu acheter et faire dédicacer le second opus. J'ai ainsi appris que cette trilogie avait demandé beaucoup de documentation mais que ce n'était pas dérangeant car Carole Trébor est d'abord historienne : J'ai aussi appris qu'elle avait écrit un opus précédent nommée Vassili Volkovitch: Le serment qui raconte l'histoire des Volkovitch cinq cents ans avant la naissance de Nina.

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